Quand j’ai pleuré dans l’arène

Je n’ai jamais voulu écrire ceci.

Je voulais seulement ressentir quelque chose de réel.

La première fois que j’ai perdu, ce n’étaient pas les cotes qui m’ont brisé — c’était le silence entre les tours.

À Brooklyn, où mon père est parti et ma mère a gardé le silence, je me suis retrouvé dans une arène virtuelle : des cages néon brillantes qui résonnaient du rythme du桑巴 et des RNG nocturnes. Chaque combat n’était pas un jeu. C’était un miroir.

H1 : L’arène qui ne m’a pas récompensé Le système promettait un RTP — 96 %, disaient-ils. Mais après dix pertes, aucune récompense ne vint. Aucun événement spécial ne se déclencha. Juste ce même scintillement de lumières pourpres sur des écrans fissurés, comme un enterrement pour des rêves oubliés.

H2 : J’ai joué pour sentir, pas pour gagner Ils l’appelaient « chance ». Moi, je l’appelais chagrin habillé en données. J’ai parié 5 $ au début — petites enjeux, tempo lent, pauses entre les tours. Pas de frisson dans la victoire. Seulement le son des tambours de forêt qui résonnaient dans mes écouteurs à 2h.

H3 : La religion du code On m’a dit : « La technologie est pouvoir ». Mais le pouvoir sans empathie n’est que du bruit. Le RNG ne décide pas les issues — il reflète notre solitude. Chaque victoire ressemble à un accident ; chaque perte à un écho. Ce n’est pas du jeu d’argent. C’est du chagrin rythmé. Je ne joue plus. Mais parfois… à 3h, d’une manière encore, j’entends les tambours une fois de plus.